part &, coll. Extractions (dir. Chloé Delaume), éd. Joca Seria, 2011 | : pages 2-5 ; pages 62-67; pages 92-95 | Interprétation de la première partition, Pannonica, Nantes, 2011 (28:14) |
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13 x 18,5 cm, 112 pages F.aire L.a Feui||e 2011 De la rose et du renard, (...) 2012 |
Critiques |
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Dominique Quélen pour Cahier Critique de Poésie n°23 |
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Les doigts dans la prose (éditeur) Part & d’Anne Kawala est à mes yeux le moment représentatif de ce désir d’expérimentation qui rend précieuse, chez joca seria, la collection extraction – au risque indispensable de frapper de confusion le discours critique tout en condamnant l’oeuvre au silence, c’est-à-dire : aux lecteurs. |
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Installation |
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Sous forme de vitrine-poésie, à l'invitation de la galerie Où en 2010 |
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Adaptation | ||||||
part & avec Bérangère Maximin (compositrice électro-acousticienne) pour la femme et la note (prod. Th. Baumgarten, France Culture, 2009) | ||||||
A propos | ||||||
La quatrième de couverture présente ce livre comme suit : Objet-livre, livre-objet, Part & se lit de part et d’autres, nous plongeant dans une expérience de lecture baroque. Le travail d’écriture, d’installation et de montage au creux de pages
abolissant toutes conventions et vis-à-vis. Le cerffraie et la bicherf, protagonistes changeants, chimériques, errent ainsi au fil des pages et des histoires d’amour. Le point de vue de chacun transforme les possibles et les discours, les sentiments et les
perceptions. De gauche à droite, de droite à gauche, ou bien lues indépendamment d’un seul côté, les pages délivrent leurs tableaux vivants, portraits et poursuite forestière. Par sa mise en scène des faits et ressentis, Part & est une histoire d’amour où le lecteur s’implique, délaissant tout principe d’innocence. Comme F.aire L.a F.eui||e, Part & s’est construit selon une réflexion recoupant des questions liées à la lecture performée (comment disposer d’un matériel qui, étant une partition, laisserait davantage part à l’improvisation ?) et à celle de la lecture d’un livre devenant aussi objet (comment faire un livre qui aurait dans sa linéarité narrative plusieurs enchâssements fictionnels et auxquels répondraient, dans l’espace de la page, plusieurs types de formats, et notamment celui portrait et celui paysage ?) Le principe choisi a donc été d’écrire trois partitions comme trois livres. Les deux premières sont construites dans un format de page dit en portrait. Chacune de ces deux parties met en jeu le point de vue d’un personnage différent. L’une ne compte que les pages gauches du livre, justifié à droite. En vis à vis, l’autre compte les pages droites du livre, justifié à gauche. Additionnant deux pages-portrait s’obtient un format de page dit paysage, ou encore à l’italienne. Ici, par glissement sémantique est convoqué architecturalement le théâtre à l’italienne et sa quasi-circularité : à l’instar de la construction du livre l’histoire devient gyropharico-chimérique, lisible passant d’une page à l’autre, exigeant du lecteur un lâché-prise, qu’il suive ses inclinaisons (telle que l’est, la scène de tels théâtres). Mais dans par ce même glissement, intervient les présupposés de la comedia dell’arte. Là où le rire prenait sa source dans la confrontation de différents dialectes, la transposition ici se fait sur différents niveaux de langues et registres d’écritures (avec une attention particulière portée à la distortion de la ponctuation et à la syntaxe grammaticale, ou : comment et jusqu’à quel point est-il possible de renverser la construction du phrasé ?) Les regards des deux personnages, mêlés et disjoints en permanence, créent cette tension tragicoburlesque propre aux pseudo-complications d’une histoire d’amour. Enfin, l’implication du spectateur-lecteur, par le choix même de son chemin de lecture réfère à la capacité du public à pouvoir incliner la représentation selon ses désirs. |
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